Histoire des Régies de Quartier

Les Régies de Quartier sont apparues dans le Nord de la France dans les années 1970 et se sont ensuite développées sur l’ensemble du territoire français. Elle forment aujourd’hui un important réseau national de 128 Régies représentées par le Mouvement des Régies.

Toutes les associations membres, dont la Régie de Quartiers d’Angers, ont signé la Charte des Régies. Les Régies de Quartier sont également membres du Syndicat des Employeurs Régies de Quartier (SERQ) qui gère la convention collective du réseau.

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Les régies en 2022

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Régies de Quartier

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Régies de Quartier en projet

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Régies de Territoire

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Régies de Territoire en projet

LES RÉGIES EN CHIFFRES

Les 130 Régies de Quartier et de Territoire emploient 8 000 salariés chaque année. Parmi les acteurs des Régies, on compte 2 500 bénévoles, 150 collectivités locales, 340 bailleurs sociaux. Ensemble, les Régies couvrent 320 quartiers prioritaires où vivent plus de 3 millions d’habitants – L’activité économique des Régies repose principalement sur 800 marchés publics contractualisés, dont la moitié de marchés adaptés. Elles génèrent près de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires, leur autofinancement variant de 50 à 75%.

VOCATION

Lien social et Citoyenneté au cœur des quartiers d’habitat social

Contribuer à construire une citoyenneté active, telle est la vocation des Régies. Concrètement elles aident à retisser des liens sociaux sur les territoires, à créer des formes d’activités inédites et inventer de nouveaux modes de démocratie et de gestion partagée.
Les Régies invitent les habitants à s’intéresser aux affaires de leur Cité et à y prendre leurs responsabilités.

Tout en renforçant le lien social, elles proposent également de l’emploi aux habitants, améliorent leur cadre de vie et offrent aux professionnels comme aux particuliers des services réalisés par les habitants salariés en insertion.

Pour aller plus loin

La Régie dans le texte !

Un théâtre dans l'histoire

Dans les années 1970, les habitants du quartier Alma-Gare à Roubaix se mobilisent pour conserver le quartier dans sa configuration et préserver sa vie sociale. La population souhaite rester sur place et ne pas être transférée dans un autre quartier. La volonté de participer au réaménagement du quartier aboutit en 1974, à la création de l’Atelier populaire d’urbanisme, où toutes les questions sont discutées en public. Le souhait de créer un outil de gestion de proximité afin que les habitants soient acteurs de leur quartier amènera à la création d’une « régie » en référence à la régie de théâtre. A partir des années  1980, d’autres projets de régies sont nés, associant habitants et acteurs publics et institutionnels.

Un réseau national vitalisant
Le CNLRQ (Comité National de Liaison des Régies de Quartier) L’organisation démocratique du CNLRQ lui permet d’assurer une triple mission d’animation, de représentation et de développement qui concourt à un objectif plus global : conforter et démultiplier au niveau national la dynamique de citoyenneté active initiée par les Régies. Le mouvement des Régies fonctionne sur le mode de l’échange, de la connaissance mutuelle, du partage des compétences, du transfert des savoir-faire et, plus généralement, de la réciprocité. Le CNLRQ n’est pas une fédération exerçant une autorité de tutelle, mais un réseau qui privilégie la mise en mouvement de ses propres ressources. Sources : CNLRQ
Une rencontre positive
« Une régie de quartier est une association qui se fixe pour ambition majeure de développer la responsabilité citoyenne des habitants des quartiers. Pilotée conjointement par les habitants de la cité, les bailleurs sociaux, les élus et parfois d’autres acteurs, elle travaille inlassablement à la rencontre positive entre les habitants et leurs institutions, entre habitants différents, ce que l’on appelle le tissage du lien social. Elle est à la fois une entreprise économique et une aventure militante. » Marc Hatzfeld, « Tisser le lien social », éditions du CNLRQ, 2002